François le bossu
Depuis que François est devenu bossu à la suite d'une chute, tout le monde se moque de lui. Seules Christine et sa cousine Gabrielle l'acceptent dans leurs jeux et lui témoignent une amitié chaleureuse et sincère. Car la petite Christine des Ormes connaît elle aussi la souffrance : négligée par ses parents, maltraitée par sa bonne, elle ne semble heureuse qu'auprès de François. Mais les parents de la fillette s'apprêtent à quitter la campagne et à s'installer à Paris : Christine sera-t-elle séparée de son ami et abandonnée à sa solitude? C'est oublier la tendresse que lui portent l'excellent père de François et Paolo, son précepteur italien si original
Un roman de la comtesse de Ségur qui enseigne une nouvelle fois que l'amour et la bienveillance sont aussi essentiels dans l'éducation des enfants que les langues et les mathématiques ! Comme dans tous ses romans, la comtesse de Ségur se permet une critique de la société de son époque. Elle aborde ici la question de l'éducation des enfants. Si François est le sujet de toutes les attentions de son père, Christine est victime à la fois du système des mariages arrangés de l'époque et de celui des « bonnes ». L'avalanche des bons sentiments qui nourrissent le roman vient contrebalancer la noirceur des situations créées par la sécheresse de coeur de Madame des Ormes, figure de « la mauvaise mère ». On y retrouve aussi un élément humoristique dans le personnage caricatural de Paolo, le médecin-précepteur italien.