Bye bye Geneviève !
Pour la famille Dubosq, le "Jour le plus long" a commencé plus tôt que pour les autres habitants de la Basse-Normandie. Le 5 juin 1944, vers 22 heures, elle vit tomber du ciel les premiers parachutistes américains chargés de s'emparer de Sainte-Mère-Eglise, déportés par le mauvais temps dans la zone inondée par les Allemands. Devant le désastre qui s'annonçait, les Dubosq volèrent au secours de ces hommes qui allaient se noyer : ils sauvèrent trois cent cinquante GI's.
Geneviève n'a rien oublié de cette nuit terrible. Elle avait 11 ans. Elle découvrait la guerre et ces grands garçons qui mâchaient du chewing-gum et riaient comme des gosses ; elle expérimentait la joie, l'amour, la souffrance, la mort, et longtemps résonnera en elle le "Bye bye Dgenevi ! " que les GI's lui lançaient en partant. Ce livre autobiographique a été publié en 1978 par Robert Laffont, puis traduit en anglais, en néerlandais, en allemand et en roumain.